Christophe Beugnot et Adeline Marfe comparaîssent depuis ce matin devant la cour d'assises du Bas-Rhin. Tous deux sont accusés de mauvais traitements ayant entrainés la mort sur Dylan, 4 ans, le fils de la jeune femme. Le 3 octobre 2003, le SAMU est appelé la Montagne Verte, un quartier de Strasbourg, pour une simple chute d'un enfant. A leur arrivée, les médecins constatent le décès de Dylan, dont le corps, couvert de traces de coups, est déjà froid. L'autopsie révèle une hémorragie du pancréas et de multiples traumatismes crâniens. Après enquête la police découvre que Christophe Beugnot, alors âgé de 19 ans, maltraite l'enfant depuis plusieurs semaines.
Les détails sont particulièrement sordides. Le jeune homme, décrit comme intellectuellement faible, a battu Dylan, l'a mordu et brûlé. Il lui est également arrivé de l'attacher nu sur une chaise et de lui faire passer la nuit devant la fenêtre ouverte, ou de lui faire manger des excréments. Adeline Marfe, 25 ans, elle-même battue par son compagnon, est accusée d'avoir laissé mourir son fils et d'avoir couvert les agissements de Christophe Beugnot, notamment quatre jours avant le drame auprès d'une assistante sociale qui s'était présentée à son domicile. C'est la directrice de la maternelle Erckmann-Chatrian, inquiète de l'absence de Dylan depuis deux semaines qui l'avait envoyée. Après son première journée, on retiendra les dénégations de Christophe Beugnot qui se défend d'être l'auteur des coups mortels, et les larmes de la mère, notamment à l'évocation d'un viol subi à l'âge de 14 ans: "J'étais plutôt bonne élève. J'aurais voulu être institutrice pour être proche des enfants. Ma vie d'enfant s'est achevée à 14 ans avec un voisin de 30 ans".
Comment on peut faire une choses pareille,et que la mère n a rien fait.Elle aurait du partir avec son fils.C est triste
Rédigé par : nagel | 31 octobre 2006 à 00:21