PARTENAIRES

Store

On aime bien

Avis de Recherche

décembre 2013

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30 31          

« Fin de cavale pour Richard Casanova | Accueil | Affaire Fourniret: encore des fouilles en Belgique »

06 mars 2006

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

souad zehaf

Sa fait 5 mois aujourd'hui que mon frère chaïb zehaf a été assasiné ni la famille de l'assasin ni aucune personne de l'état na eu le qulo de demander au moin des escuze au parent alors que la justice save trés bien que l'acte et rascial car avec tout les element et les preuve qui sont contre l'assasin il veule pas reconaitre se crime rasciste je demande a tout personne qui en perdu un proche dans des condition pareille qui me contacte. Je veux que ces assasin crève et sont pitier pour eux car les seul personne qui son condanner c'est nous car notre peine et a vie paraport au assasin leur peine et compter en anné en jour et en heur.

SABER AYARI

Sans appeler à la manifestation tous les dimanches, les personnalités politiques pourraient éviter de prêter le flanc aux critiques qui invoquent le "deux poids deux mesures" dans la condamnation du racisme. Comment ? En condamnant le meurtre qui a eu lieu samedi dernier, à Oullins, près de Lyon.

L'assassin de Chaib Zehaf est probablement un gros bœuf raciste et aviné, il n'est sans doute que l'homologue de Youssef Fofana, gros bœuf[1] antisémite par habitude. Tout comme certains supporters dans les stades qui jettent des bananes aux joueurs noirs, avec la sensation du travail bien fait et d'une bonne soirée passée avec les potes.

Ce qui s'est passé à Oullins n'est probablement pas un crime raciste, pas au même titre que les crimes racistes des années 80, en tout cas. Tout comme le gang des barbares n'a pas perpétré un pogrom ni théorisé sa haine des Juifs. Dans les deux cas, c'est probablement du racisme d'habitude, un racisme pépère, de bon père de famille ou de jeunes sans histoire, sans réelle idéologie derrière, sauf inconsciente.

SABER AYARI

Ilan Halimi à Paris enlevé parce que Juif qui a de l'argent, Chaïb Zehaf à Lyon tué parce que sale Arabe et plus récemment une bande de gamins arrêtée dans l'Yonne pour incendies volontaires, ces trois évènements sont évidemment liés et leur médiatisation révèlent la montée en France du racisme, à l'heure où un Français sur 3 se déclare raciste (via Hemisphair). C'est révélateur d'un climat délétère, où le racisme se banalise et la haine de l'autre devient normale voire souhaitable et acceptable dans toutes les couches de la population française.

La baisse relative récente des violences racistes ne doit pas faire oublier que depuis une dizaine d'années la hausse est considérable. Bien sûr, on n'est pas dans l'Allemagne des années '30, mais comme le précise Marianne, la dénonciation de "l'autre" comme responsable de tous nos problèmes ne fera qu'accentuer cette tendance.

Car les victimes de ce racisme au quotidien ne portent pas toujours plainte. Les clients qui préfèrent changer de caisse au supermarché pour éviter la caissière noire, les regards lourds de sens et les remarques désobligeantes : rien de tout cela n’apparaît dans les statistiques officielles. Si toutes ces vexations faisaient l’objet d’un rapport de police, nul doute que les chiffres évoqués par Nicolas Sarkozy monteraient en flèche ! Ainsi, Michel Forst, secrétaire général de la CNCDH nuance les résultats officiels : « depuis 1993, nous sommes dans une tendance en forte augmentation. Le nombre de violences et menaces racistes est globalement passé d’environ 200 annuellement à un millier aujourd’hui ». Donc, si les chiffres pour l’année 2005 sont en baisse par rapport à 2004, ils restent très élevés…

SABER AYARI

Hormis le quotidien Libération qui a consacré plusieurs articles sur l’assassinat de Chaib Zehaf à Oullins (Rhône), la plupart des médias ont passé sous silence ce meurtre commis sur un père de 3 enfants, et précédé selon plusieurs témoins d’injures racistes : « sales arabes, race de merde ». De retour d’Oullins, Mouloud Aounit, président du MRAP évoque sur OummaTV les conditions de ce crime, et témoigne du sentiment de « deux poids, deux mesures » qui domine dans certains quartiers.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Boutique

  • Sdc

Nos publications

  • 40 ans d'affaires criminelles repertoire des grandes affaires criminelles

DOSSIERS

  • Sdc
  • Dossiers

Moteur de recherche

  • Google
    Web scenedecrime.com

Annonces