Le 18 avril dernier, une femme de 48 ans était retrouvée morte à son domicile à Castillon-la-Bataille (Gironde). La victime avait reçu une quinzaine de coups de couteau et avait le crane défoncé par une poële à frire. Les enquêteurs avaient pu identifier des traces ADN et une empreinte de chaussure italienne. Par ailleurs, l'agresseur avait noté au marqueur sur le dos de sa victime l'inscription: "Ma première est". C'est ce qui le perdra.
Une analyse comportementale avait déterminé que l'assassin était solitaire et instable. C'est ainsi que la gendarmerie a interpellé un voisin de la victime âgé de 25 ans qui correspondait au profil.
Le lieutenant-colonel Bruno Manin commandant de la section de recherche de Bordeaux, nous explique le déroulement de l'enquête: "Un médecin légiste a prélevé la peau du dos avec le message que nous avons envoyé au CTGN (Centre technique de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois) où une technicienne de la gendarmerie a effectué une comparaison d'écriture". Bien entendu, l'écriture correspondait ainsi que l'ADN. En outre, une paire de chaussures italiennes a été retrouvée chez le meurtrier présumé. Devant ces multiples éléments, l'homme est placé en garde à vue où il avoue très vite le crime.
"Cette affaire illustre la bonne complémentarité des expertises de comparaison d'écriture et d'analyse comportementale avec les techniques plus traditionnelles d'enquête" a conclu le lieutenant-colonel Bruno Manin.
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