La nuit dernière, un prévenu s'est donné la mort par arme à feu en pleine cour d'assises de Laon (Aisne), à la fin de l'énoncé du verdict. Le procés se déroulait à huis clos et l'homme était poursuivi dans une affaire de viol. Il comparaissait libre et a pu s'introduire dans le palais de justice avec son arme malgré la présence d'un portique de sécurité.
Quelques jours après l'agression par arme blanche d'un juge pour enfant en plein tribunal de Metz, cette dramatique affaire relance la polémique sur la sécurité défaillante dans les tribunaux.
Le 8 juin dernier, le ministère de la Justice avait annoncé le déblocage de 20 millions d'euros afin d'améliorer la sécurité des juridictions.
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Rédigé par : david castel | 14 juin 2007 à 13:08