Céline Jourdan, sept ans, vit avec sa mère dans la région de Sanary (Var). En cette fin juillet 1988 la fillette se trouve en vacances chez son père à La Motte du Caire dans les Alpes de Haute-Provence. Ce dernier tient le café-restaurant de la poste en plein centre de ce village paisible. Lorsqu'elle rend visite à son père, Céline a l'habitude de jouer sur la place centrale de La Motte tandis qu'il s'occupe de son commerce. Mais ce mardi 26 juillet 1988, lorsque Gilbert Jourdan sort pour demander à sa fille de rentrer, celle-ci demeure introuvable.
Après plusieurs minutes de vaines recherches, il donne finalement l'alerte vers 21 heures. Immédiatement, plusieurs dizaines de gendarmes et d'habitants du village, se dispersent dans les environs avec l'espoir de retrouver Céline saine et sauve.
Malheureusement, le lendemain vers 15 heures, le corps sans vie de l'enfant est retrouvé dans un taillis, en bordure d'un torrent asséché, à quelques centaines de mètres seulement de La Motte du Caire. Elle présente une profonde blessure à la tête et a vraisemblablement subi des violences sexuelles.
Après cette terrible nouvelle, une vive émotion s'empare alors de la population du village qui demande que le coupable soit apréhendé dans les plus brefs délais. Mais tandis que les recherches se poursuivaient, deux hommes sont arrêtés et placés en garde à vue sur la base du témoignage d'une personne âgée qui affirme avoir aperçu la fillette en compagnie de l'un d'eux le soir de sa disparition.
Il s'agit de deux marginaux qui vivent dans une ferme isolée en ruine à proximité du village. L'un se nomme Richard Roman mais son surnom est " l'Indien ". Jeune ingénieur agronome de 29 ans, il vit de l'élevage de chèvres et n'a jamais fait parler de lui depuis son installation à La Motte. Le second est Didier Gentil alias "Le Tatoué", un ouvrier agricole de 25 ans qui vient d'arriver dans la région.
Après une perquisition dans la ferme de Richard Roman, le procureur de la République de Digne, profite de la découverte de quelques grammes de haschish pour ouvrir une information pour infraction à la législation sur les stupéfiants et ainsi prolonger leur garde à vue dans l'espoir de recueillir des aveux.
Face aux gendarmes, le premier à craquer est Didier Gentil. Le jeune ouvrier agricole avoue avoir violé Céline mais explique que c'est son camarade Richard Roman qui l'a tuée. Ce dernier confirme ses dires quelques heures plus tard. Les révélations des deux complices présumés sont complétées par une reconstitution organisée par le procureur de la République 48 heures après la découverte du corps de la fillette. Vraisemblablement, Céline a subi des tortures, a été étranglée avant d'être achevée à coups de pierres.
C'est ainsi que le vendredi 29 juillet, les deux hommes sont inculpés d'assassinat, séquestration, viol aggravé avec tortures et actes de barbarie, par M. Marc Magnon, juge d'instruction à Digne. Mais si Didier Gentil confirme ses aveux lors de sa confrontation avec le juge, Richard Roman se rétracte et explique qu'il a avoué sous la pression des gendarmes.
Dans les mois qui suivent l'instruction suit son cours mais l'affaire de la Motte du Caire revient sur le devant de la scène médiatique en janvier 1989 lorsqu'un journaliste du Méridional (aujourd'hui La Provence) réalise un scoop en interviewant Richard Roman depuis la maison d'arrêt des Baumettes, à Marseille. Le jeune ingénieur confirme ses rétractations en ces termes : "J'ai avoué au terme d'un interrogatoire infernal. A force d'être accusé comme ça, j'ai perdu la raison. J'attends avec impatience les résultats des expertises génétiques qui me disculperont, qui prouveront que je n'étais pas sur les lieux du crime. Je n'ai pas vu Didier Gentil ce soir-là. Je suis seulement coupable de l'avoir accueilli et hébergé."
Cette interview réalisée dans des circonstances discutables provoque un tollé de la part des avocats de la famille de la victime Maîtres Pesenti, François Massot et Yves-Eric Massiani.
Mais cette émotion n'est rien par rapport à la quasi-émeute que provoque une tentative de reconstitution des faits le 16 juin 1989 dans les rues de la Motte du Caire. Entre la foule chauffée à blanc et contenue tant bien que mal par un cordon de gendarmes et l'agression des défenseurs des deux inculpés, Me Juramy et Me Leclerc par le père et les oncles de Céline, le juge d'instruction se retrouve dans l'obligation d'annuler la reconstitution. "Je ne suis pas un maquignon qui mène deux bêtes à l'abattoir. Je suis chargé de l'instruction d'un dossier. Je comprends la passion de la foule mais je ne peux pas la partager." déclare-t-il alors dans la presse.
Ces évènements particulièrement graves entraînent une vive protestation de la part du Syndicat de la magistrature et du Syndicat des avocats de France qui demandent que soient respectés les droits de la défense. Colère partagée par Pierre Arpaillange, le Garde des Sceaux de l'époque.
L'autre conséquence des violences du 16 juin est la présentation d'une requête en suspicion légitime de la part des avocats de Richard Roman dans le but de confier l'instruction à un magistrat d'une autre juridiction afin d'éviter le climat particulièrement détestable qui règne dans la région. Cette demande est rejetée par la chambre criminelle de la Cour de cassation le 20 septembre 1989.
Le premier coup de théâtre de cette sordide affaire a lieu plus de deux ans après les faits. Le 22 octobre 1990, le juge d'instruction Yves Bonnet, informe officiellement Joëlle Maurel et Gilbert Jourdan, les parents de Céline qu'il vient de rendre une ordonnance de non-lieu en faveur de Richard Roman, convaincu qu'il n'a pas eu le temps matériel de commettre les actes incriminés. Malgré l'appel du parquet général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, Richard Roman est remis en liberté après 27 mois de détention provisoire. Didier Gentil demeure à cet instant le seul violeur et assassin présumé de la petite Céline.
Cette décision pour le moins inattendue est saluée par le comité de soutien du jeune homme présidé par son frère Joël, rédacteur en chef de la revue Esprit, mais ravive la colère des proches de la victimes. L'un de ses oncles ira même jusqu'à jeter des pierres dans la cour du palais de justice en signe de protestation.
Le 14 novembre 1990, la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Aix-en-Provence ordonne un supplément d'information ce qui a pour effet de rendre à Richard Roman son statut d'inculpé mais laissé en liberté jusqu'à son procès.
Et comme si cette affaire n'avait pas subi suffisament de remous, voici que le 24 décembre 1990, Richard Roman est victime d'une agression à Annecy (Haute-Savoie). Accusant le père de Céline, il est finalement poursuivi pour "dénonciation calomnieuse".
Après six mois de liberté, l'ingénieur reconverti en éleveur est de nouveau placé en détention le 26 avril 1991 dans l'attente de son procès "pour la cessation du trouble à l'ordre public que sa libération a causé ainsi que pour sa propre protection" par la chambre d'accusation de la cour d'appel d'Aix-en-Provence .
Quatre ans et demi après le drame, le procès des deux assassins présumés de la petite Céline s'ouvre le 30 novembre 1992 devant la cour d'assises de l'Isère. Les débats s'ouvrent sur l'analyse de la personnalités des co-accusés. Didier Gentil est décrit comme un garçon mythomane et affabulateur qui a connu une enfance difficile balladé de foyers en foyers. Richard Roman, pour sa part, révèle une personnalité controversée, tour à tour défendu avec force par un agriculteur de la région ou bien présenté comme un défenseur de la pédophilie par un éducateur pour enfants autistes qui l'a cotoyé par le passé.
Dès les premiers jours du procès, les accusations de Didier Gentil apparaissent de moins en moins crédibles. Il explique notamment: "J'attendais que Roman soit interpellé et puisse parler lui-même. Comme il ne parlait pas, je l'ai chargé et il est évident que j'en ai rajouté." Richard Roman, quant à lui, déclare que ses aveux lui ont été extorqués: " Le gendarme Ramette me vouait déjà une haine terrible. Quand j'ai compris qu'il m'accusait (...), la garde à vue a duré des heures (...). On m'a dit que les analyses prouvaient que j'étais coupable (...). Je n'ai jamais été amnésique, j'ai pensé que c'était un cauchemar (...) Je disais simplement : " oui " aux gendarmes et ils faisaient des phrases, car c'est leur devoir de faire des phrases. "
Tour à tour convaincant dans ses explications mais aussi confus lorsqu'il évoque cette soirée, Richard Roman sème le trouble dans l'assistance. Le doute est à son comble lorsque l'expert psychiatre Christian Jullier raconte à la barre les propos de Roman lorsqu'il l'a examiné en garde à vue: "Il m'a dit : quand on a vu la fillette nue, on a perdu la tête". Malgré les dénégations de l'accusé, ce témoignage reste l'un des moments poignants du procès.
Pour autant, les conditions d'obtentions de ses aveux en garde à vue par le gendarme Ramette sont sujets à discussion. Même Paul Weisbuch le procureur de la République de Digne de l'époque et principal soutien de l'accusation, estime que "ce procès-verbal (qui tient sur une simple page) est d'une grande pauvreté ".
La seule preuve scientifique valable de ce dossier accable Didier Gentil. C'est bien son sperme que l'on a trouvé sur le corps de la fillette. En revanche rien de clair et définitif du côté de Richard Roman.
Au sixième jour du procès, les deux co-accusés racontent chacun leur version des faits et celles-ci, c'est le moins que l'on puisse dire, divergent totalement. Selon Didier Gentil, Richard Roman lui avait demandé d'enlever la fillette ce qu'il a fait sans se poser de questions. Après avoir bu quelques bières et du génépi, il a donc emmené Céline vers un lieu de rendez-vous où il devait retrouver son complice. Ce dernier serait arrivé au volant de la Renault 5 de sa mère et les deux hommes auraient ensuite roulé quelques centaines de mettre avant de se garer près d'un ruisseau où ils auraient violé la jeune fille avant que Richard Roman ne la tue à coups de pierres.
Richard Roman explique que ce soir là il est descendu avec la voiture de sa mère à La Motte-du-Caire pour acheter des cigarettes, il a bu une bière au Café de la Poste, puis il est passé à l'hôtel de sa mère sans la voir, et enfin il est allé se coucher à la bergerie.
Si la déclaration de Richard Roman est difficilement vérifiable, celle de Didier Gentil présente plusieurs erreurs sur les lieux et les détails de la scène du crime ce que l'avocat général Michel Legrand ne manque pas de lui faire remarquer.
Jour après jour, Michel Legrand semble d'ailleurs de plus en plus convaincu de l'innocence de Roman, conviction renforcée lorsque Didier Gentil déclare :"Je sais que j'ai violé, mais je ne vois pas le meurtre, le jet de pierre, ni le camouflage. Je le rejette sur Richard Roman (...). Je demande pardon à Richard Roman et pardon à la famille (de Céline)".
C'est donc sur la base d'aveux discutables, d'absence de preuves matérielles et de cette étrange demande de pardon qu'il demande l'acquittement de Richard Roman lors de ses réquisitions. A contrario, il demande que Didier Gentil soit condamné à la peine maximale, soit la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 30 ans.
Ses réquisitions seront presque totalement suivies par les jurés. Le 17 décembre 1992, Richard Roman est donc acquitté tandis que Didier Gentil est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 28 ans. A l'énoncé du verdict, les parents de la jeune victime expriment leur colère dans et à l'extérieur du palais de justice de Grenoble. Les deux oncles de Céline iront jusqu'à brûler leurs cartes d'identité et d'électeur devant l'objectif des caméras.
Quelques mois après ce verdict en avril 1993, Richard Roman est interpellé par des policiers devant l'Institut du monde Arabe à Paris pieds nus et en proie à un étrange délire ce qui lui vaut d'être interné à l'hôpital psychiatrique de Maison-Blanche à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis).
Plusieurs années plus tard, en avril 1997, Didier Gentil comparaîtra en compagnie de Francis Heaulme devant la cour d'assises de la Dordogne pour le meurtre de Laurent Bureau, appelé du contingent alors âgé de dix-neuf ans, retrouvé le crâne brisé le 9 mai 1986 dans un gymnase de Périgueux. Contre toute attente les deux hommes seront acquittés.
Pour aller plus loin je vous suggère la lecture du livre de Gilbert Jourdan, accessible sur le web à cette adresse: www.celinejourdan.com
Il y a un bon moment que je n avais pas lu un billet de ce niveau !!!
Rédigé par : Faire Fortune | 20 décembre 2013 à 05:30
ils méritent plus que la peine de mort par lapidation !!
Rédigé par : city-casi | 28 octobre 2011 à 23:57
à chaque fois que j'entends des histoires de meurtres d'enfants et d'agression sexuelles sur mineures, je me dis que la France a fait une erreur d'abolir la peine de mort. Oeil pour oeil, dent pour dent c'est comme cela qu'il faut punir ces criminels.
Rédigé par : marcel gamblerik | 29 juillet 2011 à 17:41
je viens juste de tombée sur cette affaire mystérieuse mais franchement sa me touche du plus profont de mon coeur vous vous rendez compte une petite fille de 7 ans c'est affreux je vais vous avouer j'ai pas eu le temps de lire ou de regarder l'affaire de plus près mais je vous jure que cette incidant ne ce reproduira plus je vous le jure mais cela n'est pas une certitude désolé de vous décevoir voila je pense que j'avais que sa a vous dire
Rédigé par : katarina guilbaud | 11 juillet 2011 à 22:48
"2 monstres vraiment quand je lis de telles horreur je suis a 100% pour la peine de mort dommage quelle n'existe plus en france je me ferait un plaizir d'etre leurs bourreau et de les tuer a petit feu doucement lentement mais qu'il souffre intensement."
A lire ce genre de commentaire, on se dit que le pire criminel que la Terre ait porté n'arrivait pas à la cheville, côté abjection, de cette "sabrina". Immonde raclure...
Rédigé par : daniel | 26 avril 2011 à 20:54
la reconstitution était bien évidemment la meilleure chose à faire. Mais le climat dans laquelle elle s'est déroulée prouve une chose : LES HUMAINS AIMENT LA VIOLENCE et surtout ILS NE PEUVENT PAS SUPPORTER LA VERITE. c'est vrai que ça fait mal de ne plus avoir quelqu'un à haïr parce qu'on a perdu quelqu'un qu'on ne surveillait pas et qui est morte dans des conditions abominables. Je suis sincérement effrayée de voir tant de bêtise humaine. Tuer, tuer, venger. Voilà les maîtres mots des victimes. Vérité, culpabilité, voilà des mots qu'il faudrait mettre à la place. ça me désole de lire des commentaires aussi aveugles. Moi j'ai la lucidité des années passées, de la non-connaissance de la victime et j'ai tous les éléments de l'enquête devant moi. C'est évident, ça saute aux yeux. Mais la seule chose pour se sauver de cette situation culpabilisante, c'est de projetter sa haine contre un innocent (et un coupable entendons-le). C'est en quelque sorte une forme de lâcheté. Je le redis encore car c'est tellement atroce, la peine de mort a été abolie, ceux qui veulent (ou voulaient, c'ets pareil) la rétablir n'ont qu'à regarder les condamnés à mort INNOCENT. ôter la vie à quelqu'un d'innocent parce qu'il aurait ôté la vie à une innocente c'est répéter la même barbarie. C'est être le même monstre, et inciter les générations actuelles à commettre l'horreur. Même dans la culpabilité et la douleur, il faut faire attention à ce qu'on fait sinon on ne mérite pas d'avoir la parole dans l'affaire.
Je n'ai rien à ajouter, j'ai poussé mon coup de gueule.
les "pauvres types" sont peut-être parmis ceux qu'on ne soupçonne pas.
Rédigé par : une jeune fille très en colère | 13 août 2010 à 20:30
J'ai regardé un documentaire sur l'affaire JOURDAN. A mon avis, les habitants de la motte du caire sont eux aussi des "monstres" aux côtés de l'indien et du tatoué. Surveiller une enfant c'est trop dur, admettre la vérité aussi. Mais parler de peine de mort, c'est facile, dire que la justice est pourrie, c'est facile. J'ai été dégoutée par l'attitude des habitants. Mettre en prison un innocent (ça fait mal de l'entendre, n'est-ce pas ?) et aggresser des personnes qui ne veulent de la vérité, ça les monstres en sont capables. ça m'a fait mal de voir les parents de la victime dans cet état, supporté par un village "au sang chaud" ais-je lu dans un article. Quelle affaire horrible, entendre que le coupable (gentil) est un "pauvre type", et roman un monstre.... c'est bien plus que monstrueux.
Rédigé par : une jeune fille en colère | 13 août 2010 à 20:15
le 1er assassin est mort en 2008( r.romand acquitté dans les année 90)
de telle monstre ne peuvent pas vivre c'est avec plaisir que g appris la mort de r romand et j'attends avec impatience la mort de didier gentil.
la justice porte le faux non justice veut dire juste mais ce n'est pas le cas un petite ange assassiné pareillement ça sort de l'irréalité il n'ya pas de mots pour ce genre d'horreur et le pire c'est que ça continue et la justice est toujours aussi fausse.
Mon ange une grande pensée à tes parents détruit à jamais
REPOSE EN PAIX PETIT ANGE
Rédigé par : une maman terrifiée | 13 août 2010 à 16:10
Cette histoire m'a vraiment bouleversé malgré le fait que je ne connaissais pas la petite.
Mes sincères condoléances à toutes les familles de toutes les victimes car je pense honnête de croire qu'il n'y en a pas eu qu'une au final, puissiez vous faire le deuil de cet affreux et inqualifiable crime, mais aussi de ces affreuses accusations si elles étaient bien fausses.
Je ne pense pas laisser un commentaire constructif, mais je veux que ceux qui en souffrent encore sachent qu'ils ne sont pas seuls et beaucoup gardent en mémoires ces faits qu'ils ne se doivent pas de porter à la place d'autres.
Rédigé par : omar | 13 août 2010 à 03:21
c deguelasse de faire ca a une fillette de 7 ans je pense aussi quil merite la peine de mort sans possibilite de sortir de prison.
Rédigé par : sabrina | 11 août 2010 à 20:05
c'est a glacé le sang j'ai mal pour les parents de cette pauvre petite fille assasiné sauvagement par 2 monstres vraiment quand je lis de telles horreur je suis a 100% pour la peine de mort dommage quelle n'existe plus en france je me ferait un plaizir d'etre leurs bourreau et de les tuer a petit feu doucement lentement mais qu'il souffre intensement ainsi il comprendrons peut etre l'horreur que celine et d'autres enfants ont vecu
Rédigé par : sebastien | 10 janvier 2010 à 19:42
la peine de mort par lapidation voilà ce qu'ils méritent
Rédigé par : moi | 15 septembre 2009 à 15:54
Alix, jaccorde ke la parole peut etre violence... Mais ds ce cas ci, mort ou vivant, ses paroles ne sont encore que tres faibles mots devant l'odieux ki a ete commit! Dans notre courte existence, le temps passe, les mots s'effacent et meme les vies seteingnent mais les actions restent, bien au dela du temps et de la mort... Les gestes commis feront d'eux des "crisses" de degueulasses a jamais et ce, que ce soit souffrants, malades, handicapes ou decedes! Je suis bouleversee de voir linquietude ke vous entretenez a ne pas ternir limage dun tel trou dcul! Cela dit, lorsqu un pedophile sattaque a un enfant de notre entourage, ce ke je ne souhaite a personne, la haine ressentie na pas de qualificatif. Alors je repete qu'ici, les mots sont bien faibles. Ce sont ses actions qui font lhomme et non ses paroles... Et cracher sur la tombe dun tel personnage est bien pietre soulagement...
Rédigé par : Melissa | 16 août 2009 à 20:06
A Mr Alix !!! certes cracher sur un mort est un e chose très violente, toutefois de la façon dont se positionne Joana (sa petite cousine), on ne peut que comprendre, non pas encourager, mais accepter !! si cela lui fait du bien !! laissons lui sa conviction !!
Rédigé par : Florent | 14 février 2009 à 11:50
Joana, la vulgarité est une forme de violence parmis tant d'autres, certes.
Cette enfant a eu une mort violente.
Cracher sur un individu décédé est un acte sans nom et injustifiable.
Bref, aucune violence n'est excusable et ce quelle qu'elle soit!
Nous ne sommes pas des sauvages.
Rédigé par : Alix | 13 décembre 2008 à 23:17
Comment peut-on parler de justice en France après ce CAFOUILLAGE total????????
Ca me dégoute de voir des pourritures pareils acquittés ou qui prennent juste pour 30ans de prison...
Si ROMAN n'était pas coupable, pk se serait-il SUICIDER l'été dernier???? Peut-être parce que le père à Céline avait trouver une preuve supplémentaire CONTRE ROMAN..... Ce qui n'empêche que sa mort n'était rien du tout comparé à ce que Céline a subbi et toute sa famille. Il aurait du souffrir et souffrir, et voir son visage en train de souffrir pour voir "l'homme", l'ORDURE qu'il était et qu'il restera TJS même après sa mort.
Grosse pensée aux parents de Céline et surtout à Joêlle sa maman...A très vite
Rédigé par : Joana petite cousine à Céline | 10 décembre 2008 à 10:26
Je sais que condamner est la chose la plus facile, mais ce crime reste pour moi la mort de l'humanité, tuer un enfant pour des raisons obscures !
Je ne pourrais jamais pardonner à cet être la qui ne mérite pas le qualificatif d'homme ou d'humain, son humanité est morte avec sa victime, j'ai envi de vomir lorsque je pense à ce crime et à la télé qui a craché sur les parents lorsque ceux ci réclaimaient justice.
Rédigé par : christophe | 01 décembre 2008 à 14:54
Je ne sais si Roman est coupable(je le crois) mais ce qui laisse perplexe sont ces propos auprès du médecin psychiatre "quand on a vu la petite fille, on a perdu la tête..." ; la famille de Roman ne peut pas renier ces paroles et lui non plus ; elles ne lui ont pas été soutirées cette fois ci. Si cette personne est coupable elle le paiera de toute façon.
Céline petit ange tu étais et tu resteras une belle étoile qui a su illuminer notre vie malheureusement un démon est venu abuser de ton innocence. Que Dieu prenne soin de toi petite fleur.
Rédigé par : Laurence | 01 décembre 2008 à 01:10
Pour cette affaire, je crois Roman coupable d'une chose: IL SAVAIT CE QUI SE PASSAIT !! pour mon intime conviction, il aurait du être jugé a l'article 63 alinéas 2 du code pénal portant sur la non assistance sur personne en danger,sans risque pour sa propre personne ou pour autrui. certes ça ne peut être une peine aussi lourde que Gentil, mais en sachant, il aurait du prévenir les autorités compétentes, cela aurait peut être permis d'éviter l'issu fatale a la petite Céline. Pourquoi et sur quels supports on peut avancer de tel propos: ceci serai trop long dans le détail, mais pour ne prendre qu'un exemple: Pourquoi Roman part du café a Gilbert sans même finir sont verre !! quand ce dernier appelle sa fille ? simplement parce qu'il sait ou elle est !! mais ceci n'est qu'un exemple sur ma thèse !!!
A toute les familles victimes de la mort de Céline, également a celles des coupables, certes coupable de manière différente mais coupable quand même !!
Rédigé par : florent | 03 septembre 2008 à 15:12
franchement je trouve sa degueulasse se qui on fai a Celine joudan .
jeudi 10 juillet 2008 je suis allez a la motte du caire pour voi de la famille est avec ma famille nous sommes allez jusqu'a la stelle de Celine Jourdan .
Pourquoi on t'ils fait sa ? la seul question ke tous le monde attends
Rédigé par : anna | 12 juillet 2008 à 13:12
Je me souviendrais toujours : je venais rendre visite avec mes parents à des amis de famille habitants Lyon, et en entrant chez eux j'ai vu le journal posé sur la table avec sur la première page l'annonce de l'assasinat de Céline Jourdan, c'est quelque chose qui marque toujours surtout quand on est encore jeune.
Puisse sa famille continuer à arriver à vivre malgré ce poids.
Sébastien
Rédigé par : Sébastien | 20 février 2008 à 22:31
je connais assez cette affaire jourdan et elle me touche vraiment, j'abite moi meme dans un village pres de la motte du caire je passe tout les jours devant le lieu ou elle a été tuée et j'exprime une grande peine.Mon pere connais Mr jourdan.
Voila, REPOSE EN PAIX PETIT ANGE!!!
Rédigé par : alexia | 26 octobre 2007 à 10:44
Madame,Monsieur,
vous trouverez mon compte-rendu sur la docu-fiction "Rendez-moi justice" à cette adresse:
http://chatborgne.canalblog.com/archives/2007/06/28/5454258.html#comments
Bonne lecture,
Cordialement,
Frédéric.
Rédigé par : Frédéric Valandré | 01 juillet 2007 à 09:11