L'histoire est particulièrement sordide compte tenu du mobile (l'argent) et de la personnalité de la victime (un handicapé). La semaine dernière, un corps calciné est retrouvé dans un jardin du Pré-Saint-Gervais aux côtés d'une armature métallique qui semble être les restes d'un fauteuil roulant. Grâce à une plaque métallique retrouvée sur la colonne vertébrale du corps, ce dernier est identifié par la police. Il s'agit de Tahar, un paraplégique de 38 ans.
Après enquête des comptes bancaires de la victime, la police découvrent que de nombreux achats, pour un montant total avoisinant les 8000 euros ont été effectués les jours précédent la macabre découverte avec sa carte bancaire. C'est ainsi que les enquêteurs explore une piste qui va les mener jusqu'à Yasmina, une hotesse de bar de 31 ans avec qui Tahar entretenait une relation depuis peu et une de ses amies, Maria, âgée de seulement 17 ans.
Très vite les deux jeunes femmes avouent le vol mais se rejettent la responsabilité du meurtre.
C'est le soir de l'anniversaire de Yasmina, le 3 septembre dernier à Pantin (Seine-Saint-Denis) que les deux amies décident de faire boire Tahar puis de lui faire avaler des somnifères. Elles profitent ensuite de l'état léthargique du jeune handicapé pour lui subtiliser sa carte bancaire et se rendre à son domicile de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Sur place elles volent un peu de vaisselle et découvrent le code de la carte en fouillant dans ses papiers.
Durant plus de deux jours, les "diaboliques" vont droguer leur victime et vont acheter des vêtements, du matériel hifi, des produits cosmétiques, de la nourriture et de la déco.
Mais après cette frénésie acheteuse, Yasmina et Maria se trouvent maintenant confrontée à un problème de taille: Que faire de Tahar ? Décision est prise de le supprimer en l'étouffant avec un coussin.
Son corps est ensuite caché dans une cave durant trois jours avant que les deux complices ne décident de le transporter dans un cabas à roulettes et de le faire brûler avec de l'essence et du White Spirit dans la nuit du 9 au 10 septembre dans le jardin où il a été découvert.
Les deux femmes ont été mises en examen lundi soir pour «homicide volontaire sur personne vulnérable», «administration de substances nuisibles» et «vol en réunion» puis écrouées.
A la sortie de la prison on les attend avec le kérosène
Rédigé par : Le code des monstres | 12 mai 2008 à 22:25