Le 23 janvier 1969, le cadavre d'une femme est retrouvé au bord d'une voie ferrée sur la commune de Nogent-sur-Oise. La victime est retrouvée à plat ventre, dénudée des seins jusqu'aux pieds et vraisemblablement tuée par une balle de 22 long rifle dans la tête. De plus, elle a subi des violences sexuelles avant de mourir. En suivant les traces de sang sur la chaussée, les policiers découvrent le lieu où les coups de feu ont été tirés. Il s'agit du garage d'une petite maison située à quelques dizaines de mètres de la voie ferrée.
Thérèse Adam, la victime âgée 46 ans, vit seule dans ce pavillon depuis le décès de son époux. Elle a visiblement été agressée vers 19 heures en rentrant chez elle après sa journée de travail.
L'hypothèse d'un cambriolage qui aurait mal tourné est très vite écartée puisque rien n'a été dérobé dans la maison à l'exception du sac à main de Mme Adam.
Thérèse Adam n'était pas une inconnue des services de police locaux. Quelques jours avant le drame, elle était venue leur signaler que quelqu'un la surveillait et qu'elle se sentait menacée. Comme une voisine avait récemment été agressée par arme à feu, ses amies pensaient trouver là l'origine de ses inquiétudes mais jamais elles n'auraient imaginé que la menace était bien réelle. Pourtant, l'expertise balistique démontre que les deux agressions ont été effectuées avec le même type d'arme.
C'est en effet le 10 janvier 1969 que Françoise Lecron, épouse d'un cadre dirigeant de l'usine Saint-Gobain, est blessée à l'épaule par un tir de carabine. Son agresseur a tiré au travers de la fenêtre de son habitation avant de prendre la fuite.
Lorsque la presse révèle qu'un même homme est susceptible d'être à l'origine des deux affaires, la psychose s'installe à Nogent-sur-Oise surtout du côté des femmes seules.
Mais au moment où la tension retombe quelque peu après plusieurs semaines sans agression, un nouveau meurtre plonge Nogent dans l'horreur.
Dans la soirée du 16 novembre 1969, Suzanne Mérienne, 44 ans, rentre chez elle en compagnie de sa fille Micheline, 19 ans, lorsqu'un homme profite de son inattention pour pénétrer chez elle. Vêtu d'un ciré de pêcheur et le visage à moitié masqué par un foulard, il oblige les deux femmes à sortir de la maison et après les avoir entraînées sur un terrain jouxtant la voie ferrée, il tue Suzanne d'une balle dans la tempe. Dans un réflexe de survie, Micheline parvient à s'enfuir et se réfugie au domicile d'un médecin tout proche.
Malgré son émotion, Micheline parvient à esquisser un portrait-robot du meurtrier de sa mère. Ce qui l'a frappée, dit-elle, ce sont "ses yeux de chat".
L'autopsie confirme les craintes des enquêteurs. La balle qui a tué Suzanne Mérienne est du même type que celle retrouvée dans la nuque de Thérèse Adam. Ils sont bien en présence du même tueur.
A l'intérieur de la maison de la victime, les enquêteurs mettent la main sur un sac oublié par l'agresseur. Tout laisse à penser qu'il s'agit du sac à casse-croûte d'un ouvrier. Mais de nombreuses usines sont implantées dans l'agglomération de Creil et la tâche s'annonce extrêmement difficile pour les policiers.
Pour faire avancer l'enquête, le maire de Nogent-sur-Oise, en accord avec le juge d'instruction, décide d'exposer le sac dans l'hôtel de ville, en espérant que quelqu'un le reconnaisse. Mais cela ne débouche sur rien de concret malgré le "succès" de l'initiative.
Pour répondre à l'inquiétude des habitants de la ville et surtout pour tenter d'éviter un nouveau crime, la présence policière est renforcée à Nogent. Dès la nuit tombée, des équipes en véhicules banalisés se postent dans les quartiers de la commune, le tueur ayant toujours opéré en début de soirée. C'est ainsi qu'on le surnomera le tueur de l'ombre.
Mais si ce dispositif ne permet pas d'appréhender le tueur dans l'immédiat, il permet au moins de faire chuter de manière spectaculaire la petite délinquance.
Le 10 janvier 1970, une rumeur court dans Nogent. Un homme se suicide en se jetant sous le train et nombreux sont ceux qui pensent que c'est "le tueur de l'ombre". Certes, il correspond au signalement donné par les témoins, certes il avait été arrêté peu de temps avant par la police car sa femme l'avait dénoncé mais convaincus qu'il n'y était pour rien les enquêteurs l'avaient relâché. L'homme n'aurait tout simplement pas supporté le comportement de son épouse.
Deux années passent et le ville retrouve peu à peu son calme jusqu'en février 1972 lorsqu'un homme découvre le corps sans vie de sa femme à quelques mètres de chez lui. La victime s'appelle Annick Delisle et est âgée d'une trentaine d'années. Elle a vraisemblablement été tuée par un coup violent porté à la tête. Son agresseur l'a quasiment dénudée mais ne l'a pas violée. Il lui a en revanche volé son sac à main. Les seules similitudes avec les crimes précédents sont l'heure de l'agression et la nudité du corps, c'est pourquoi la police ne fait pas immédiatement le rapprochement avec "le tueur de l'ombre".
L'année suivante, en mai 1973, un couple est agressé sur le parking du cimetière de Laigneville à deux pas de Nogent. Les deux amoureux étaient dans leur voiture lorsqu'un individu s'en est pris à eux aux alentours de 23 heures. Eugène Stéphan, 24 ans, et Mauricette Van Hyfte, 23 ans sont retrouvés morts à proximité de la voiture le lendemain matin par des ouvriers, tués de plusieurs balles de 22 long rifle dans la tête. La jeune fille a les vêtements relevés jusqu'au dessus des seins. Le "tueur de l'ombre" semble avoir frappé à nouveau.
Mais l'arme utilisée n'est pas la même que dans les affaires précédentes et les gendarmes de Laigneville chargés de l'enquête, ne privilégient pas forcément la piste du tueur en série.
Pourtant, le 8 janvier 1974, un nouveau crime à Nogent-sur-Oise vient accréditer la thèse que le tueur est toujours présent et actif. Ce soir-là, vers 19 heures 30, Josette Routier, une employée de banque de 29 ans rentre chez elle après sa journée de travail. A l'intérieur du petit appartement, un homme qui s'est introduit en cassant un carreau l'attend depuis plus de trois heures. Il la tue de six balles de 22 long rifle, la dénude et la positionne à plat ventre sur son lit. Avant de partir il lui vole son sac à main. Le corps de la jeune femme est retrouvé par des voisins trois jours plus tard, inquiets de voir la vitre cassée de sa fenêtre et surtout de ne plus avoir de nouvelles d'elle depuis plusieurs jours.
S'il subsistait encore un doute, cette fois il est écarté par les policiers, le tueur de l'Oise est bel et bien de retour mais l'enquête est difficile en raison du peu d'indices recueillis sur la scène du crime. Un empreinte de botte taille 42 est pourtant retrouvée au bas de la fenêtre de la victime. Autre élément intéressant: toutes les femmes tuées sont brunes. Cette information révélée par la presse locale va susciter un incroyable engouement pour les teintures blondes auprès des salons de coiffure de la région.
Cinq ans après le premier meurtre l'enquête piétine et les premières affaires s'achèvent sur un non-lieu. C'est à ce moment que Daniel Neveu, un jeune policier prometteur de 34 ans, est muté à Creil en septembre 1974.
Pendant plusieurs semaines, l'inspecteur principal va se plonger dans les différents dossiers de cette affaire en tentant d'en isoler certains éléments communs. Son travail va aboutir aux conclusions suivantes sur le mode opératoire du tueur:
- Il surveille systématiquement ses victimes afin de connaître leurs habitudes.
- Il agit toujours de nuit et souvent dans le froid ou sous la pluie.
- Toutes les victimes sont assommées ou atteintes par des balles non-mortelles avant d'être achevées.
- A chaque fois il transporte les corps.
- Il les dénude des pieds jusqu'au dessus des seins.
- Il leur fait subir des attouchements sexuels post-mortem sans les violer.
- Il leur vole leur sac à main.
Tandis que l'inspecteur Neveu s'imprègne des innombrables éléments des dossiers, une nouvelle victime vient compléter la macabre liste. Le 25 novembre 1975, Julia Goncalves, 29 ans quitte son domicile de Nogent pour aller travailler dans une blanchisserie par le train de 6 heures. Pour rejoindre la gare elle a l'habitude de traverser un parc municipal en plein coeur de la ville. Un jardinier retrouve son corps le lendemain dans un cours d'eau. Comme la plupart des autres femmes, Julia Goncalves a été tuée d'une balle de 22 long rifle dans la tête et a été dénudée par son assassin. Le tueur a respecté point par point son rituel habituel, jusqu'au vol du sac à main.
Comme après chaque meurtre, des dizaines d'habitants viennent dénoncer une personne de leur entourage qu'ils suspectent d'être leur tueur de l'Oise. Depuis 1969, une liste de plus de 1500 noms est à la disposition des policiers de Creil. Daniel Neveu va alors tenter d'affiner cette liste en éliminant tout d'abord les noms des personnes ayant un alibi dans au moins une des sept affaires. Une autre liste rescense les cambrioleurs avérés de la région.
Le meurtre de Julia Goncalves permet aux enquêteurs d'établir un portrait-robot du tueur, un témoin ayant vu un homme dans le parc quelques minutes avant l'agression de la jeune femme. Comme cela avait été le cas pour Micheline Mérienne en 1969, le témoin a été frappé par le regard de l'homme qui a croisé le faisceau de ses phares ce matin-là. La publication du portrait-robot dans la presse va évidemment susciter une nouvelle vague de dénonciations spontanées.
Mais pendant ce temps-là, le macabre décompte se poursuit. Le 6 janvier 1976, vers 7 heures du matin, Françoise Jakubowska, 20 ans, se dirige vers la petite gare de Villers-Saint-Paul où elle doit prendre le train pour aller à son travail. Dans la pénombre elle est violemment agressée par un inconnu qui l'assomme, lui plante plusieurs coups de couteaux dans la poitrine avant de l'achever d'une balle de 22 long rifle dans la tempe. Une voisine de la gare découvrira son corps dénudé dans l'après-midi avec à proximité d'elle, son sac à main vide. Le tueur de l'ombre en est à sa huitième victime.
Dans sa réflexion, Daniel Neveu s'intéresse plus particulièrement au double crime du cimetière de Laigneville qui diffère sensiblement des autres agressions. D'après lui, le meurtre du jeune couple n'était pas prémédité, ce qui signifie peut-être que le meurtrier vit ou travaille dans le secteur. Un indice attire son attention. Il s'agit d'une cartouche neuve du même type que celles ayant servi à abattre les deux amoureux retrouvée près d'un point d'eau à l'intérieur du cimetière. Comme ce robinet se trouve dans un endroit plutôt dissimulé, l'inspecteur Neveu est convaincu que le tueur de l'ombre est un familier des lieux.
Il commence donc par comparer les noms des personnes travaillant au cimetière avec sa liste de suspects mais cela ne donne rien. Puis il liste les patronymes des 650 tombes. Son hypothèse est que le tueur pourrait venir régulièrement entretenir la sépulture d'un proche portant le même nom que lui. Par un fastidieux travail de recoupement il isole 30 noms parmi sa liste de suspects et ordonne que l'on aille interpeller ces personnes et perquisitionner leur domicile.
Le 14 décembre 1976, les policiers se rendent donc au domicile d'un certain Marcel Barbeault à Montataire, fiché pour de multiples cambriolages pour lesquels il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis. Son épouse leur indique qu'il n'est pas encore rentré du travail, alors ils en profitent pour perquisitionner l'appartement. Ils découvrent notamment un porte-monnaie contenant des cartouches puis, à la cave ils mettent la main sur une carabine 22 long rifle. Plus tard dans la soirée, Marcel Barbeault rentre chez lui les bras chargés de cadeaux de noël pour ses enfants. Compte-tenu des indices prélevés dans l'appartement et la cave, il est immédiatement arrêté et placé en garde à vue.
Pendant que le suspect est interrogé dans les locaux de la police, les experts en balistique se penchent sur la carabine retrouvée dans le sous-sol de l'immeuble. Le canon de l'arme a été scié la rendant facilement dissimulable sous un vêtement ample comme un imperméable. En quelques heures, les techniciens de la police livrent leurs conclusions: cette carabine a servi à tuer Julia Goncalves et Françoise Jakubowska. Ils sont formels.
Malgré l'accumulation de preuves accablantes, Marcel Barbeault persiste à nier l'évidence. Concernant la carabine, il prétend l'avoir trouvée au cimetière de Laigneville près de la tombe d'une parente mais transporté sur place, il se montre incapable de localiser l'endroit. Il est donc logiquement inculpé de l'assassinat des deux dernières victimes recensées et est écroué.
Marcel Barbeault, 35 ans est marié et père de deux enfants. Ayant quitté l'école très jeune sans le moindre diplôme, il entre à l'usine à l'âge de 16 ans. A sa majorité il s'engage dans l'armée et part en Algérie où il est brancardier pendant la guerre. A son retour, il retourne à l'usine et occupe un emploi d'ouvrier spécialisé à Saint-Gobain. Le décès de sa mère en 1968 causé par un cancer semble être l'évènement clé de sa plongée dans le crime et la violence. L'année suivante il commettra ses premières agressions. Jusqu'à son arrestation, il organise sa vie au gré de ses cambriolages et de la surveillance de ses futures victimes. Pour cela il s'arrange pour faire des heures supplémentaires afin de les récupérer sous la forme de jours de congés. En dehors de cela il a une vie sociale tout à fait normale.
Après un an d'incarcération, la police découvre enfin la preuve de son implication dans les meurtres d'Eugène Stéphan, Mauricette Van Hyfte et Josette Routier. Lors d'un cambriolage en 1970, il avait dérobé une carabine à un habitant de Nogent-sur-Oise. L'arme a disparu depuis mais son ancien propriétaire avait l'habitude de tirer avec dans son jardin et en ratissant le sol, les policiers retrouvent quelques cartouches qui s'avèrent être les mêmes que celles des trois meurtres. Le 16 décembre 1977, Marcel Barbeault est donc inculpé pour deux homicides supplémentaires.
En ce qui concerne les quatre premières agressions qui ont fait trois morts, on ne retrouvera jamais la moindre preuve permettant d'inculper Barbeault. Il sera donc jugé pour cinq crimes.
Après cinq années d'instruction, son procès s'ouvre le 25 mai 1981 devant la course d'assises de l'Oise à Beauvais. Les débats durent près de deux semaines au cours desquelles Marcel Barbeault ne reconnaîtra jamais ses crimes. Les experts psychiatres le présentent comme un être renfermé mais ne souffrant d'aucune maladie mentale. Aucun nouvel élément ne sortira pendant ce procès et l'on s'en tiendra aux preuves accumulées par les hommes de l'inspecteur Neveu. Dans son réquisitoire, l'avocat général réclame la peine de mort mais au bout de six heures de délibérations, le jury populaire le condamne le 10 juin 1981 à la réclusion criminelle à perpétuité en lui accordant des circonstances atténuantes. Dans sa vie, l'accusé a souvent été confronté à la disparition brutale de ses proches (sa mère en 1968, son frère Jean-Louis en 1971 dans un accident de la route et le suicide de son autre frère Roger en 1974) ce qui l'a sans nul doute fortement pertubé.
Le contexte de l'époque est particulier. François Mitterrand vient d'être élu Président de la République et a promis d'abolir la peine de mort. Dans ces conditions, le pourvoi en cassation formulé par l'avocat de Marcel Barbeault est validé et il obtient l'annulation de la condamnation de son client qui sera rejugé.
Son second procès se déroule en novembre 1983. Mais les débats n'apportent rien de plus qu'en 1981 et Marcel Barbeault est logiquement condamné à la même peine.
Depuis 1976, Marcel Barbeault est derrière les barreaux et le "tueur de l'ombre" n'a plus jamais fais parler de lui dans l'Oise.
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Rédigé par : reverse phone lookup | 27 décembre 2013 à 22:00
Royal ce moment passez a vous lire, un enorme compliment et felicitation. Merci enormement pour cette excellente.
Rédigé par : Commment vivre du Net | 27 décembre 2013 à 16:02
LA reference sur le sujet, on en veux encore merci beaucoup.
Rédigé par : Argent Sur Le Net | 20 décembre 2013 à 18:59
Très bonne émission de Faites-entrer l'accusé, sur l'affaire Barbeault, avec un jeune policier, l'inspecteur Neveu, qui va avoir l'intuition que tous ces meurtres étaient le fait d'un unique assassin et qui aura la présence d'esprit, de comprendre que le double meurtre du cimetière, était un crime d'opportunité, non préparé, signifiant que le meurtrier était un habitué de ces lieux ... La personnalité de Barbeault restera, malgré tout, un mystère pour les psychiatres !
Rédigé par : Tietie007 | 07 juillet 2010 à 10:59
"[...] On oublie bien vite l'affaire lamart de chantilly, non ? à l'époque de Barbeault [...]"
Non, l'affaire Lamare ne s'est PAS déroulée en même temps que l'affaire Barbeault. Barbeault a été arrêté en 76 et Lamare a commencé en 78.
Nous avons été tranquilles 2 ans avant que le cauchemar ne recommence.
J'habitais quasiment "sur" la voie ferrée que Barbeault utilisait pour se déplacer ou pour tuer. Ma mère connaissait Mme Adam et plusieurs des meurtres se sont déroulés quasiment à nos pieds ou dans nos lieux de vie, comme le parc Hébert ou le cimetière de Laigneville où on se bécottait en voiture. Cette période a été extrêmement traumatisante.
Concernant Lamare, je connais sa 1ère victime, Karine, qu'il a shootée de dos à partir de sa voiture à Pont Sainte Maxence. Elle va très bien et a aujourd'hui une pêche d'enfer, merci.
Avec Lamare, comme il ne s'attaquait pas qu'aux femmes et que son terrain d'action était beaucoup plus large, ça a été moins dur. Et ça a duré moins longtemps : 2 ans pour Lamare, 7 ans pour Barbeault.
Un détail pour certains : les meurtres (très spécifiques) ont cessé quand Barbeault a été arrêté. Et aucun meurtre assimilable à sa technique n'a été recensé par la suite. Or, le tueur était un prédateur avec un terrain "captif", extrêmement défini (presque tous reliés à la voie ferrée dont il se servait pour ne pas se faire repérer dans ses vagabondages) et extrêmement peu étendu (j'habitais en plein dedans, merci bien). Il n'a donc pas migré vers un pays étranger pour continuer. Nous ne sommes pas les US où on parle la même langue sur des millions de km et où on a une tradition de fort mouvement. Par ailleurs, on n'étudiait pas les langues étrangères et on ne voyageait pas à l'extérieur des frontières pour les vacances. Bref, on est loin d'un pédophile itinérant moderne qui passe une frontière pour enlever un enfant. Et si on pense qu'il pourrait avoir fini par agir comme Heaulme, celui-ci n'a pas tué au même endroit pendant 7 ans. Et je répète, plus de meurtres du profil de ceux de Nogent en France après l'arrestation de Barbeault...
Rédigé par : Sasha | 27 octobre 2008 à 17:25
Désolé maxance mais christophe à raison.
Dills, les preuves étaient bien accablantes aussi et pour la justice
si tu y crois encore bon courage
ps pour christophe
si tu as un lien avec marcel barbeault, je suis étudiant en criminologie, ce serait cool de se rencontrer
Rédigé par : laurent | 26 juin 2008 à 20:09
Pour l'avoir rencontré, est-il de votre famille? Ne croyez-vous pas que le justice est capable de faire son travail. Les preuves sont là et sont belles et bien accablantes.
Rédigé par : Maxanse | 17 mai 2008 à 04:31
au fait pour les forces de gendarmerie on oubli bien vite l'affaire lamart de chantilly, non ? à l'époque de Barbeault, bien étouffé. Je pense aussi a J.F Abgrall de la gendarmerie bien lâché par son corps dans l'affaire Heaulme......non?
Certains enquêteurs de fortune pourraient être de bon scénariste
Par contre des hommes compétents comme ABGRALL sont vite écarté.....
Rédigé par : Christophe B. | 02 mai 2008 à 02:48
kel témoin, personne ne l'a jamais réellement identifié, j'ai pu le rencontrer , pour ma part c'est un Dills , joushomme.... en prison......l'émission commerciale d'hondelatte ne peut qu'à charge l'inculper, il est facile de tout construire autour d'une dénonciation
Rédigé par : Christophe | 02 mai 2008 à 02:36
Vu cet avis si tranché et tes capacités à critiquer toute action, nous attendons ton engagement immédiat dans les forces de police, à moins que le courage et tes compétences (Pour ne pas répéter capacités) intellectuelles manquent cruellement... ouais, ça doit être ça plutôt... réponds et je te laisserai mes coordonnées perso pour discuter avec intellgence avec toi si tu comprends tout ce que je dis...
Rédigé par : Jak | 10 janvier 2008 à 01:55
Il m'aurait fallu moins de temps pour l'éliminer, on accumule les morts pour rien, les flics sont vraiment des incapables. Même pas de preuves pour les premières agressions ? Pourtant il y a eu des témoins? Une belle bande de brelles.
Rédigé par : meilhak | 14 décembre 2007 à 10:33