Jeudi 24 janvier 2008, la Cour d’assises du Rhône a consacré son après midi à l’examen des faits qui ont conduit à la mort de Simon Jochimec, riche bijoutier lyonnais de 75 ans décédé le 12 juillet 2003 sur la RN 122 espagnole du Nord de Madrid. Olivier Vaze, agé de 21 ans, fils des co-accusés, a témoigné à la barre. Son témoignage fut accablant pour son père. Ensuite, ce fut au tour de Walter Vaze, fils de Jean Claude né d'une première union, de témoigner.
Le président interroge Jean-Claude Vaze afin de savoir qui conduisait le 4*4 le lendemain des faits car Olivier Vaze, aujourd'hui militaire de carrière, déclare que c’est lui alors que son père prétend que le contraire. L’accusé déclare : « ça fait longtemps qu’il conduit, c’est un bon pilote mais il est moyen pour conduire un 4*4, c'est moi qui conduisait le 4*4 ». Le président demande alors d'un air surpris : « cela ne vous gêne pas que votre fils conduise alors qu'il est mineur ? », l’accusé répond par la négative. L’amant fait semblant d’avoir de faux troubles de mémoire concernant la date et le déroulement des faits. Jean Claude Vaze reste très évasif et mystérieux sur certains points de l'affaire, notamment sur la provenance de certaines sommes d'argent ou sur la rencontre de certaines personnes en Espagne. Le président lui demande : « qui êtes-vous allé voir la veille des faits en Espagne ? ». Jean-Claude Vaze répond : « j’avais des gens à voir », le président insiste : « qui ? », l’accusé persiste : « des gens à voir ». A la question du président, « vous n’êtes pas allé voir Dominique Louis ce jour là ? », il répond : « c’est possible », le président rétorque : « c’est sur ». Jean Claude Vaze s'attache aux points de détails de l'affaire sans grand rapport avec les faits. Il déclare que le 4*4 roule à une "vitesse de 134 km/h". Il hurle : "ça avance pas ces choses là, c'est pour cela que je l'ai vendu à Walter, à 110 ou 115 km/h, je plonge dans la piscine moi Monsieur le président". La position de l'accusé joue vraiment contre lui, il nie les évidences Il demande au président d'un air provocateur : "le papier de la compétition il est où, Monsieur le président, comme ça on saura si c'est à Burgos ou à Vallalodid ?". Le président rétoque alors : "je n'ai pas à répondre à vos questions". Le président lui demande ensuite : "qu'avez-vous fait à Zamora ?". L'amant répond : "on a fait un tour". Le président lui demande alors : "vous avez effectué ce "triangle" entre les trois villes espagnoles comme vient de nous le déclarer Olivier ?". L'accusé répond : "Non, c'est pas vrai". Le président déclare ensuite : "Pourquoi dirait-il cela alors ?" Jean-Claude Vaze rétorque : "j'en sais rien, il y a beaucoup de choses qu'il dit et qui sont fausses. En plus, il a mis du temps avant de dire cela". Le président s'énerve : "c'est pas vrai, reprenez vos notes Monsieur Vaze ! ". En effet, on peut souligner que l'assassin présumé de Simon Jochimec prend des notes sur un calepin dans le box des accusés. Olivier a précisé lors de sa déposition devant la cour d'assises que l'après midi où Simon Jochimec a trouvé la mort Jean Claude Vaze avait laissé son fils seul à la piscine de l'hôtel où ils séjournaient prétextant vouloir faire une sieste, l'accusé ayant même demandé à son fils de ne pas le déranger, et il serait revenu que vers 18 h à l'hôtel. Olivier Vaze maintient donc comme il l'avait fait devant la police judiciaire de Lyon que la veille du drame, il a emprunté la route qui deviendra plus tard le théatre de ce terrible accident calculé. Interrogée par le président sur ses relations téléphoniques avec son amant la veille du drame, Dominique Louis affirme avoir appelé son amant au moins 3 fois, notamment pour souhaiter la fête de son fils. Face à ses propos, Jean Claude Vaze s'enferme dans ses dénégations. "Ca m'étonnerait, son fils est un accessoire, elle l'a peut être appelé mais, moi, je ne l'ai pas eu au téléphone". Le président, toujours sur un ton ironique avec les accusés, lui répond : "évidemment, les puces de télélphones circulent entre vous avec une facilité débordante". Ensuite, le président souhaite faire la lumière sur l'itinéraire routier de Monsieur Vaze. "Pourquoi êtes-vous allé à Alicante ?". Toujours avec une connotation mystérieuse, Jean Claude Vaze répond : "je devais récupérer un colis, c'était urgent". "C'est urgent, mais, vous empruntez le chemin des écoliers pour y aller" nargue le président. Jean Claude Vaze, qui a réponse à tout, s'explique : "je n'étais pas à 5 minutes prêt non plus". Le dialogue entre le président de la cour d'assises et l'amant tourne au burlesque. Le président lui demande : "Pourquoi avez-vous changé les pneus du 4*4 ?". L'accusé lui explique qu'il voulait le vendre à Walter et que ce dernier, habitant dans le Jura, en raison des fortes chutes de neige pouvant survenir dans la région, devait impérativement être équipé, ce qui sera confirmé par la déposition de Walter. Le président insinue l'hypothèse selon laquelle il ne voulait pas être confondu par les traces retrouvées sur le pantalon de Simon Jochimec. Jean Claude Vaze s'emporte : "A certain moment, je suis le manipulateur, à d'autres moments, je suis le roi des cons, je suis d'une intelligence moyenne, Monsieur le président, mais si j'avais voulu masqué un quelconque indice, j'aurais vendu la voiture pour pièces détachées à la casse pour 2000 euros". Le président aborde le problème de la bosse sur le capot. "Vous avez dit à l'employé de maison, Monsieur Navarro, c'est vraisemblablement un camion qui m'a fait cela en déchargeant de la marchandise, vous n'avez pas assisté à la scène ? " demande le président. L'amant répond : "Non". " Vous avez dit le contraire Monsieur Vaze à la police, et vraisemblablement laisse effectivement supposer que vous n'avez pas assisté à la scène, Monsieur Vaze, alors qu'en est-il vraiment ?" insiste le président. Jean Claude Vaze maintient qu'il n'a pas assisté à la scène. Son avocat renchérit : "c'est un problème de traduction, Monsieur le président". "Avez-vous demandé à votre employé d'effectuer des réparations comme il le prétend ainsi que votre fils ?". Jean Claude Vaze déclare : "il dit ce qu'on lui a dit de dire". Olivier Vaze, qui ne souhaite se prononcer sur la culpabilité de ses parents et préfère laisser la justice suivre son cours, indiquera simplement : "s'ils sont là, c'est bien qu'il y a une raison". Le président aborde également la provenance des sommes d'argent transitant sur les divers comptes ouverts par les amants. Le président demande à Jean Claude Vaze : "d'où vient l'argent sur les comptes ?", ce dernier répondant : "c'est une épargne pour Olivier". Le président le provoque : "c'est pas vrai, d'où vient l'argent ?". L'accusé répond : "de ce que je faisais en Espagne, j'ai toujours travaillé au noir". Le président, sur un ton toujours agacé et mesquin, rétorque : "prouvez-le". L'avocat de la défense de Jean Claude Vaze, Maitre Saint Pierre, a par la suite fait un long monologue sur un problème juridique. Il regrette vivement l'absence de l'audition des témoins espagnols, notamment de la personne du SAMU ayant pratiqué les premiers secours à Simon Jochimec après l'accident, du médecin légiste et d'un témoin espagnol de l'accident, audition cependant lue en audience publique. Pour le conseiller de l'amant, il s'agit d'une violation de l'article 6 de la CEDH relatif au droit à un procès équitable."L'absence de ces témoins cause un réel et grave problème aux droits de la défense, pendant l'instruction, nous avons pris nos responsabilités ; le travail du juge d'instruction n'a pas été sérieux et ne garantit pas un procès équitable à mon client" déclare-t-il à la cour. L'avocat général intervient en déclarant que "nous, Etat français, nous n'avons aucune force coercitive pour faire citer des témoins. Quant à l'équitabilité du procès, elle est respectée en vertu de la jurisprudence en vigueur précisant que la décision qui sera rendue ultérieurement par la cour d'assises ne se fondera pas exclusivement sur l'audition de ces témoins". L'avocat de la défense concluera ainsi : "c'est une question de principe, Monsieur l'avocat général". La Cour d'assises surseoit à statuer jusqu'à l'achèvement de l'intégralité des débats pour répondre à cette question. La juridiction de jugement s'est par la suite contentée de faire une lecture publique du rapport de police espagnole. Les policiers ont, au vu du rapport, "immédiatement vu que l'accident n'était pas banal malgré une vitesse de 30 km/h". Le président précise que les policiers n'ont pas classé l'enquête mais qu'elle était "en attente, en standby" et qu'il ne fallait pas être trop influencé par les médias et notamme l'émission de M6, secrets d'actualité qui a consacré une émission sur l'affaire le dimanche 20 mai 2007.Néanmoins, l'enquête espagnole s'achèvera sur un délit de fuite. Ils ont remarqué que "la veuve faisait semblant de porter secours à son mari, qu'elle voulait le mettre au soleil, et que son état était tranquile" déclareront les policiers et le mentionneront dans leurs rapports. Dominique Louis est ensutie questionnée. Elle dénonce les conditions de sa garde à vue et de son interpellation. "Ce que je me souviens, c'est que j'ai dit tout et n'importe quoi, mais concernant le conducteur, je vous affirme que c'est moi qui conduisais"."Alors, pourquoi le témoin a-t-il dit que "c'était un homme qui conduisait et qu'une femme blonde avec des lunettes de soleil était passagère" questionne le président. Insolente, la veuve noire répondit avec insolence : "il n'a qu'à porter des lunettes votre témoin". Ensuite, elle raconte : "j'étais dans une période où je n'avais vraiment pas envie de collaborer, le lieutenant de police est venu me voir et m'a dit comme dans un polar : "perdu", j'ai trouvé ça très déplacé". Le président s'empresse de lui rétorquer : "il fallait prendre des gants pour vous interpeller ?" Puis, après insistance du président, elle finit par dire à haute voix les paroles odieuses que lui auraient dit le lieutenant. Il m'a dit : "tu n'es qu'une salope, tu fais honte à la police, tu as fait cramé un juif, petite pute, on va t'avoir, j'étais sidéré, je ne savais pas quoi dire ". Ces propos ont été démenti par l'enquêteur. L'avocate de la partie civile demande à l'ancienne gardienne de la paix : "pourquoi avez-vous fait incinérer le corps de Simon aussi vite ?". La veuve répond : "je voulais fuir rapidement ce cauchemar, je n'ai jamais amené Simon à la mort". "Saviez-vous que dans la religion juive, on n'incinère pas les corps ?" poursuit le parquet. "Non, je l'ai appris par l'instruction" répond l'accusé. Le président acquiesce pour une fois à ce propos car un témoin a confirmé les dires de Dominique Louis et, de plus, c'était la volonté de Simon lui-même. Dominique insistera : "il ne voulait pas être dans le caveau de sa mère". Le président, comme s'il en voulait vraiment à la veuve noire, persifle : "de toute façon, vous connaissez très bien votre dossier, Mademoiselle Louis". Le président pose alors une question pertinente : "Comment avez-vous été séduit par Simon Jochimec ?". Dominique Louis fait une réponse qui en dit long sur ses attentions avec ses relations sentimentales masculines : "Je n'étais pas amoureuse de Simon, disons qu'à 20 ans, il m'a dit des mots gentils, je l'aimais bien, de toute façon, je n'aurais jamais épousé un homme qui n'aurait pas pu m'entretenir, mais, lui, il a fait plus que ça, il m'a redonné une identité, il m'a sorti de la prostitution". Le président, toujours avec humour, lui rétorque : "il vous a surtout donné une procuration sur ses comptes". Concernant les autres questions récurrentes à propos de la provenance de l'argent du couple diabolique, la stratégie de défense de Dominique Louis est la suivante : "je ne sais pas, je les ai certainement donné à Jean Claude". Cette obstinence agace l'amant : "de toute façon, dès qu'il y a une connerie de faite, c'est Vaze, c'est Vaze". "Et bien dites nous d'où provient l'argent alors ?" s'emporte le président. Jean Claude Vaze maintiendra des déclarations identiques à celles soutenues devant le juge d'instruction : "j'ai de l'argent mais je ne vous dirais pas où il est, ma seule richesse, c'est mon fils". et poursuivra: "j'ai de l'argent planqué, enterré même, mais, je ne dirais rien sur sa provenance ni sur l'endroit où il est". Dominique Louis est de nouveau assailli de questions sur les conditions dans lesquelles elle a dénoncé Jean Claude Vaze comme étant l'auteur de l'assassinat."Il m'a dit, c'est bon Simon, c'est fini, j'en ai marre, je le tue et, si tu parles, tu es dans la merde comme moi, tu mets un triangle pour faire croire à un accident de la circulation ; il m'a fait des menaces, je trouve çà stupéfiant" raconte l'ex gardienne de la paix. Un assesseur pose une question intéressante à Dominique Louis : "Comment avez-vous été séduit par Jean Claude Vaze ?" La veuve noire répondit : "Il m'a dit des choses gentilles, il s'est toujours dire les mots quand il faut, surtout des choses qui sortent de l'ordinaire, c'est surtout par son aspect parleur qu'il m'a séduite, il m'a mis sur un piedestal et, à 22 ans, on tombe amoureuse. Mais, vous savez Jean Claude, il peut être gentil, mais, il y a une violence sous jacente en lui qui me fait peur, notamment lorsqu'il conduit et que quelqu'un le double anormalement ". Le président prend la parole : "pourquoi êtes-vous restés avec lui alors s'il vous faisait peur ?". "Il y avait Olivier, sans lui, je l'aurais quitté" déclare-t-elle. Par conséquent, les débats contradictoires ont été terribles aujourd'hui pour les amants, persécutés de toute part par le président de la cour d'assises surtout et un peu par l'avocat général, poussés dans leurs retranchements, dans leurs contradictions. Le témoignage d'Olivier Vaze met Jean Claude Vaze en mauvaise posture. En outre, l'ironie, l'humour prend place, ce qui n'est jamais bien favorable lorsqu'une peine de perpétuité est encourue. Les accusés persistent dans leur stratégie de dénégations pour Jean Claude Vaze et de femme soumise sous l'autorité de Jean Claude Vaze pour la veuve noire. En tout cas, ce procès reste cependant intéressant notamment par la personnalité du président de la cour d'assises qui semble prendre cette affaire de manière détendue, laissant presque percevoir la fin du procès c'est-à-dire la condamnation à perpétuité pour les amants diaboliques qui se profilent à l'horizon. L'impression qui se dégage des audiences est la suivante : le président de la cour d'assises a déjà sa propre conviction sur l'affaire et il continue les débats judiciaires parce que, dans le cas contraire, il commet un déni de justice. Ce procès d'assises est marqué par les pointes d'ironie et de mesquinerie du président de la cour d'assises mais aussi de l'avocat général. Le parquet demande à Olivier Vaze : "pourquoi avoir appelé la maison en Espagne, la star ?". Le témoin répond : "avant, elle avait un vieux nom, alors, je préférais l'appeler comme çà". L'avocat général rétorque : "Oui, c'est sur, elle avait un vieux cette maison, avant". Puis, Walter déclarera à la cour qu'il avait appris certaines choses dans la presse. Le président s'empresse de dire la phrase suivante : "on apprend beaucoup de choses dans la presse". Le président lui demande si cela ne l'a pas troublé de servir de prête nom à son père pour la réservation d'un voyage aux Etats-Unis ou pour ouvrir la ligne téléphonique fixe de prostitution de l'amante de son père ?". Le témoin énonce : "je savais bien que mon père n'était pas dans la légalité, mais, il m'invoquait des problèmes avec le fisc, alors, cela me suffisait". Autre moment comique, l'avocat général demande à Jean Claude Vaze : "pourquoi avez-vous gardé une domiciliation en France, pour toucher les prestations auxquelles vous n'avez pas droit ?". L'accusé répond bêtement mais visiblement assez agacé d'être harcelé de questions : "Oui, oui".
доллары за евро - Курс евро к доллару установил абсолютный рекорд
Курс евро на валютной бирже во Франкфурте-на-Майне повысился до максимального в своей истории уровня - 1.1910 долларов за евро. Накануне референтный курс Европейского центрального банка (ЕЦБ) составил 1.1778 долларов за евро, а сегодня по итогам торгов он был повышен до 1.1910 долларов за евро. По ряду сделок на мировых площадках за евро в течение дня предлагали до 1.1977 долларов за евро.
Таким образом, единая европейская денежная единица официально превысила прежний рекордный показатель от 27 мая нынешнего года, когда референтный курс евро составил $1.1901. Как отмечают на бирже, за последние три года цена евро к доллару США возросла почти на 45%.
Европейская денежная единица евро была введена в безналичные расчеты 1 января 1999 года с расчетного курса 1.1667 долларов за евро, а в ходе торгов 4 января цена евро повысилась до 1.1888 долларов за евро. Этот показатель продержался 4 года 4 месяца и 23 дня. Для установления нового рекорда потребовалось 5 месяцев и 23 дня.
Эксперты не исключают, что при продолжении этой тенденции цена евро в ближайшее время может превысить 1.20 долларов, сообщает ИТАР-ТАСС.
izv.info/economic/news663322
доллары за евро - Курс евро к доллару установил абсолютный рекорд
Rédigé par : douley01l | 12 décembre 2013 à 07:03
Вот сижу значит перед компом, а у меня один глаз заплыл кровью, два фингала, флюс на правой щеке (хороший удар ногой в челюсть, от удара треснул коренной зуб), ну ещё по всему лицу отчетливо просматриваются следы от подошв ботинок разных размеров. Гы-гы, зато передние зубы целы. Правда есть отягчающее сознание подозрение, относительно того, что мой греко-римский нос потеряет навсегда прежнюю форму.
Пришел вчера ночью домой, умыл кровь с мордочки и подумал: "Да, пора жениться!" Здорово видать мне по башке настучали грёбные гопники. А так как к настоящему моменту я еще не совсем здоров, решил, что раз я человек бедный, то непременно надо жениться на девушке обеспеченной.
Вопросы.
1.Есть ли у меня шанс?
2.Что нужно для того, чтобы этот шанс реализовать?
3.Да, человек я в вопросах брака по расчету несведущий, может кто даст пару стоящих рекомендаций.
Rédigé par : Norbergl | 11 décembre 2013 à 01:41