Nous vous avions relaté ici-même l'histoire de ce SDF qui s'était présenté spontanément au commissariat de La Défense (Hauts-de-Seine) pour s'accuser du meurtre de deux femmes retrouvées mortes à proximité du pont de Neuilly en 2001 et 2002. D'après les dernières déclarations du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, les premières expertises génétiques réalisées à partir de prélèvements effectuées sur les vêtements de Marie-Agnès Bedot semblent confirmer les déclarations de cet homme prénommé David.
Selon lui, l'ADN de ces prélèvements correspond à l'empreinte génétique du SDF ce qui ouvrirait la porte à une éventuelle révision du procès de Marc Machin condamné à 18 ans de réclusion criminelle pour ce meurtre.
Marc avait déjà été condamné à sept reprises, notamment dans des affaires d'agression sexuelle. Sorti de prison le 25 février dernier, il était venu s'accuser des deux crimes du pont de Neuilly le 4 mars.
Dès demain, sa mise en examen pour assassinat et viol devrait lui être notifiée par le procureur Courroye .
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L'ADN aurait parlé...
Et cette "parole" scientifique va ouvrir un nouveau chapitre au livre du procès.
Cette tragédie survenue le 1er décembre 2001 n'a donc pas fini son oeuvre.
Ce David a-t-il conscience du nombre de "victimes" indirectes de son crime...?
Trop, beaucoup trop.
Il faudra du courage, tellement de courage.
Rédigé par : Mireille | 26 mars 2008 à 21:07