Trois mois après qu'un homme se soit accusé du double meurtre du Pont de Neuilly dont l'un deux lui a été imputé par la justice, la demande de remise en liberté de Marc Machin vient d'être rejetée par la Commission de révision des condamnations pénales. Cette dernière a estimé qu'une libération aujourd'hui serait "prématurée" en l'état actuel du dossier.
Pourtant, des éléments matériels, dont une empreinte ADN retrouvée sur les vêtements de Marie-Agnès Bedot assassinée le 1er décembre 2001, semble accréditer la version donnée par le SDF qui s'accuse également du meurtre de Maria-Judith Araujo survenu en mai 2002.
Me Louis Balling, l'avocat de Marc Machin, a d'ores et déjà annoncé qu'il réitèrerait ses demandes jusqu'à ce que son client soit libéré.
Marc Machin purge une peine de 18 ans de réclusion assortie d'une période de sûreté de 12 ans.
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