Lundi 28 juillet 2008. Valentin, 11 ans, se trouve à Lagnieu (Ain) sous la garde du nouveau compagnon de sa mère qui passe la soirée chez des amis. Vers 23 h 30, le garçonnet demande l'autorisation de faire du vélo dans la ruelle qui longe la maison. Mais aux environs de minuit, Valentin est introuvable. Immédiatement, les convives se mettent à la recherche de l'enfant qui est retrouvé mort à quelques dizaines de mètres de la maison. Valentin présente de nombreuses plaies qui sont dans un premier temps attribuées à des morsures de chien. Mais très vite l'enquête va basculer vers la piste criminelle car Valentin a en réalité été tué d'une quarantaine de coups de couteau.
En l'absence de piste, les enquêteurs commencent par perquisitionner le domicile et les véhicules des parents. Rien ne permet d'impliquer ces derniers dans le drame mais la gendarmerie ne veut rien négliger et cette opération est réalisée dans le but de trouver d'éventuels contacts via internet entre la victime et son assassin. Ces investigations ne donnent aucun résultat.
Parallèlement, des prélèvements de sang relevés sur les lieux du crime sont envoyés au laboratoire afin d'identifier d'éventuelles traces d'ADN appartenant au meurtrier.
Jeudi 31 juillet 2008. Alors qu'un ressortissant belge de 49 ans est interrogé par la police à Agen (Lot-et-Garonne) après avoir proféré des propos incohérents sur la mort du jeune garçon, les résultats des analyses ADN tombent. Le Procureur de la République de Bourg-en-Bresse annonce que la justice a vraisemblablement en sa possession l'empreinte génétique de l'assassin isolée sur une trace de sang prélevée sur les vêtements de Valentin.
Cette dernière ne correspond pas à celle du suspect belge qui est immédiatement relâché. Les analyses ADN permettent également d'écarter une éventuelle piste familiale. Par ailleurs, les enquêteurs vérifient si l'empreinte génétique identifiée ne figure pas dans le fichier national, sans résultat.
A Lagnieu, un jeune homme de 20 ans vivant dans une HLM distance d'un kilomètres de la scène de crime est interrogé avant d'être mis hors de cause.
Dans la soirée, la mère de Valentin implore l'assassin de son fils de se rendre dans une interview donnée à l'émission C'est dans l'air sur France 5.
Vendredi 1er août 2008: Jean-Paul Gandolière, le Procureur de Bourg-en-Bresse délivre deux mandats de recherche visant un couple de marginaux ayant transité dans la région de Lagnieu au moment du crime.
Dimanche 3 août 2008: Alors qu'une marche silencieuse est organisée par la famille et les amis de Valentin en sa mémoire à Porcieu-Amblagnieu (Isère), le portrait-robot du couple recherché est diffusé dans les médias. Cette initiative donne très vite des résultats puisque les fuyards sont identifiés par des automobilistes en train de faire du stop à Dornas (Ardèche). Interpellés vers 15 heures par les gendarmes du Cheylard, Stéphane Moitoiret, 39 ans, et Noëlla Hego, 48 ans sont placés en garde à vue.
Un faisceau d'indices concordants semble désigner Stéphane Moitoiret comme étant le tueur présumé de Valentin. D'une part son empreinte ADN prélevée dans un local paroissial proche de Lagnieu où a séjourné le couple correspond à celle relevée sur le jogging de Valentin. En outre, une caméra de vidéosurveillance placée dans une agence bancaire de Lagnieu montre le suspect en train de s'enfuir en courant dans la nuit du meurtre.
Le couple de marginaux avait été contrôlé par les gendarmes quelques heures avant le crime et leur comportement était apparu étrange aux yeux des militaires.
A la suite de cette double arrestation, la gendarmerie a reçu les félicitations du Président de la République Nicolas Sarkozy et des ministres de l'Intérieur et de la Justice Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati. Ces dernières seront présentes dans l'Ain aujourd'hui.
ayant suivi l'emission C DANS L'AIR ,j'ai pu constater qu'une info importante dans cette affaire a ete donnée:stéphane moitoret,l'auteur du crime et sa compagne ont eu une petite fille lorsqu'ils avaient lui,20 ans elle 30 ans,puisqu'elle a dix ans de plus que lui.
cette petite fille leur a ete enlevee par les services sociaux.
moitoret et sa compagne ont vecu celà certainement très mal et n'ont pas accepte cette sanction,puisque c'est à partir de là que leur vie d'errance commence:elle était employée dans un hopital,elle menait une vie normale jusqu'à ces moments douloureux,,sans doute!
quelques jours avant le meurtre du malheureux valentin,ces personnes ont ete controlées par les forces de l'ordre,ces forces de l'ordre qu'ils haissent,car c'est avec leur concours que les "notables leur ont fait enlever leur enfant!
moitoret decide le soir du crime de faire"un retour en arrière":cela veut dire
d'après sa compagne qu'il va faire un "incident".elle dit que celà veut dire,tuer quelqu'un!
moitoret tue un enfant:pour lui ,il se venge,il enlève un enfant à quelqu'un comme on lui a enlevé le sien!
d'où ce mot de retour en arrière,car il fait reference au passé d'il y a vingt ans!
les deux sdf,disaient etre investis d'une mission divine,lutter contre les gendarmes et les notables:encore une reference à la perte de cette enfant!
ce sont ces gens "bien",ces notables qui ont tout fait pour leur prendre leur enfant,et dans la tete des deux sdf,il faut leur faire payer.
d'autres enfants ont du etre tues par moitoret au long de ses errances et s'il n'etait pas sous les verrous aujourd'hui il tuerait encore certainement pour assouvir son besoin de punir ces gendarmes et ces gens biens que eux ne sont pas!
attention,je n'excuse nullement un tel acte de barbarie,mais je tente d'apporter une explication à un tel geste que personne ne pouvait comprendre et ne peut accepter;mais il ne faut pas penser que ces deux sdf sont fous,car ils ne le sont pas ;ils sont seulement enfermés dans une logique qui leur est propre,car liée à leur histoire,mais ils sont condamnables,ils doivent etre jugés,et non enfermés pour folie .ils ne doivent pas ressortir,au risque de revoir les memes horreurs!
bien sur que notre societe fait des errurs de jugement,car ces deux parents ont peut etre ete victimes de commérages ,de vengeance aussi ,qui a conduit au placement de l'enfant;mais peut etre que l'enfant aurait vecu heureuse au sein d'une famille modeste certe mais peut etre fiable,car aujourd'hui encore,après 20ans d'errance ,ce couple est encore ensemble,ce qui un signe de stabilité affective,malgre tout!
je tente d'expliquer,sans dedouanner bien sur,puisque l'acte est horrible et injuste.
ce soir là,valentin s'est touve au mauvais moment et au mauvais endroit,malheureusement!
et le grand calme des rues ce soit là a favoriser la realisation de ce crime audieux!
Rédigé par : yoshikawwa | 07 août 2008 à 10:44
Une enquête rondement menée en effet mais :
- On oublie de rappeler que ce sont des habitants de Lagnieu qui ont mis la gendarmerie sur les pistes (traces de sang en ville, jeunes et marginaux aux comportements instables ... En effet faute d'adn identifié la gendarmerie pouvait continuer de ramer longtemps.
- On aurait aimé savoir plus tôt, vu tout ce qui avait déjà été dévoilé et notamment l'adn retrouvé, que l'homme arrêté avait une blessure récente à la main, ce qui aurait évité de maintenir un suspense malsain. En effet l'adn seul n'était pas probant sauf si il provenait du sang du suspect et que celui-ci présentait une blessure.
Rédigé par : synchro | 06 août 2008 à 12:31