Les familles de quatre jeunes filles disparues autour de la gare de Perpignan depuis 1995 ont lancé hier un appel afin que la justice ne les oublie pas. La première fut Tatiana Andujar, 17 ans, disparue le 24 septembre 1995 puis ce fut Mokhtaria Chaïb, 19 ans, disparue le 20 décembre 1997, Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, le 16 juin 1998 et enfin Fatima Idrahou, 23 ans, le 9 février 2001. Leur point commun ? Elles sont jeunes, de type méditerranéen et se trouvaient dans le quartier de la gare de Perpignan au moment de leur disparition. Marie-Josée Garcia, la mère de Tatiana s'est exprimée devant la presse: "Si quelqu'un sait quelque chose, je l'en supplie, qu'il parle. La vérité, quelle qu'elle soit, je veux l'entendre .De disparues, nos filles sont devenues des oubliées. Oubliées de la justice, oubliées des enquêteurs. Les juges d'instruction passent, se relayent et nous, nous sommes là, et nous ne baisserons jamais les bras."
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